N : 2 points ; B : - 2 points
Noir pense que Blanc s'est trompé et qu'il a marqué 2 points en trop. Noir dit alors : "École !" et démarque Blanc de 2 points qu'il marque à son profit en bredouille (avec deux jetons).
Puis N : 3-1.
B : 4 points ; N : - 2 points
À son tour Blanc dit : "École !", démarque les 2 points que Noir vient de s'attribuer, rectifie sa propre marque et s'ajoute 2 points d'école : ce qui lui fait 10 points à la marque, à nouveau en bredouille.
Nous venons d'assister à une fausse école de la part de Noir. Blanc s'en est rendu compte et a rectifié la marque ; il a aussi décidé de se marquer cette école commise par Noir (2 points).
Les choses se seraient passées différemment si auparavant Noir s'était contenté simplement de rectifier ce qu'il croyait être une erreur de marque de Blanc sans se marquer l'école à son profit. Alors, Noir n'aurait pas commis une fausse école et Blanc n'aurait pu que rectifier à nouveau sa propre marque, quitte à s'expliquer, sans pouvoir se marquer aucune école car dans ce cas Noir, qui ne s'est adjugé aucun point lors de sa rectification, n'aurait pas commis d'école.
Maintenant, pour revenir à notre cas, quelle peut être l'attitude de Noir ? Soit il comprend son erreur et en reste là ; soit il ne comprend pas la rectification et l'école que Blanc vient de se marquer : dans ce cas il a l'option de demander des explications à Blanc qui est alors tenu de se justifier et d'éclaicir la situation, ou bien de rectifier à nouveau la marque et éventuellement de se marquer une école supplémentaire : ce qu'on appelle augmentation d'école.
Il est évident que sans explications une augmentation d'école peut être répétée à l'infini, aussi est-il conseillé de s'expliquer le plus tôt possible à moins d'avoir des vues intéressées et d'être sûr de soi...
Il se peut qu'au moment de l'explication, il apparaisse que le dernier joueur à avoir touché à la marque a commis une erreur et peut-être une fausse école, alors son adversaire après avoir rectifié correctement la marque, a la possibilité à son gré, de se marquer ou non cette dernière école ; mais il doit la marquer correctement sous peine d'être envoyé à nouveau à l'école pour cela etc., etc.
Rappelons qu'on est jamais obligé de marquer une école commise par l'adversaire et qu'ainsi on ne s'expose pas à la fausse école.
Pour terminer le cas qui nous intéresse ici, Noir demande des explications à Blanc qui les lui donne et la marque demeure telle que Blanc vient de l'établir (mais autrement Noir aurait démarqué Blanc de 4 points et s'en serait attribué 4 dont 2 en augmentation d'école).
(N : 3-1)