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(N9-N12) ; B : 2 points

Noir doit découvrir une dame pour jouer le 3 et ne peut jouer le 5, ce qui rapporte 2 points à Blanc.

Puis B : double-deux.

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B : 1 trou et 4 points de reste ; (B9-B11 ; N3-N1) ; N : 4 points

Blanc conserve par un doublet, ce qui vaut 6 points. Il analyse le jeu et décide de tenir bien qu'il batte à faux la dame noire en N9. Il marque 1 trou et 4 points de reste puis joue sans rompre. Ensuite, Noir marque 4 points en bredouille (avec un double jeton) pour la batterie à faux et jette les dés.

Notons ici que Blanc a commis une erreur en ne marquant qu'un seul trou alors qu'il était en bredouille. Il aurait dû marquer 2 trous. Pourquoi Noir n'a-t-il pas réagi ? La raison est que cette faute n'est pas considérée comme une école par la règle.

En effet, on ne peut reprocher à Blanc de n'avoir pas marqué tous les points que son coup lui rapporte car le déplacement du jeton est correct. De ce point de vue, il n'y a donc point d'école mais abandon d'un avantage (celui de marquer double lorsqu'on est en bredouille). L'inverse : marquer double un trou gagné simple n'est pas non plus considéré comme une école bien que cet acte soit porteur d'une connotation différente.

Par contre, gagner assez de points pour marquer 2 ou plusieurs trous et en marquer moins constitue une école de points par omission lorsque l'on tient ; si on s'en va on a le droit de renoncer aux points gagnés en plus de ceux qui donne le jeu. Dans tous les cas, indépendamment du jeu marqué double par erreur, les trous marqués en trop sont considérés comme une école de points par excès. En fait on ne fait pas école de trou mais de points, les trous n'étant alors considérés que comme l'enregistrement des points gagnés.

Voir : ÉCOLE ; JETON

Puis N : 4-3.